SORELLE FOUDJO AKA TEFLON FOUDJO et le monde du digital

Pour ce premier partage je me suis dit qu’il fallait qu’on fasse plus amplement connaissance. 

Si on m’avait dit un jour que j’aurai un site à mon nom, que j’écrirai dessus et que je serai une personne plus ou moins publique j’aurai probablement dit : « OUI C’EST CLAIR ». Pourquoi? Tout simplement par ce que j’ai toujours  eu un truc au fond de moi qui me disais que je serai différente.  

J’ai d’abord pensé pendant longtemps que je finirai chanteuse/rappeuse, je fatiguais mes soeurs quand on rentraient des champs avec les mélodies que je créais tout le long  du trajet. J’ai commencé à écrire des textes de RAP en classe de 2nde , ca a duré le temps de la fin de mon cursus secondaire,  lol. Après j’ai connu Facebook et j’étais la première de ma famille à y créer un compte et à poster des photos et vidéos. Je chantais, je dansais, j’avais même des jours dédiés à mes citations. The good old days!

Après mon arrivée en Allemagne j’ai compris qu’il y avait plus en moi à découvrir, je me suis engagée dans une association parce que je voulais participer à quelque chose de plus grand que moi. D’une certaine manière le monde de la créativité m’a toujours attirée, parce que figurez vous que j’ai monté une petite équipe d’acteurs pour faire des mini scenari. Oui , vous avez bien lu, sur Facebook on s’appelait TEAM ZERO. On a eu un succès de fou, nos vidéos faisaient des milliers de vues et les commentaires etaient à tomber par-terre. Quand j’y pense je rigole encore à haute voix et mon ami Facebook me l’a encore rappelé il y’a quelques jours, comme quoi on ne peut jamais oublier ce qu’on a un jour mis sur internet.

Entre temps j’ai pris un peu d’âge, j’ai eu l’école à gerer et en même temps les rêves ont evolué de part et d’autres et je me suis retrouvée un jour sur le compte Dailymotion de JE_WANDA magazine à cause d’un débat que j’avais fait dans ma chambre avec un ami. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à « me prendre au serieux  » et à vouloir enfin profesionnaliser  une de mes activités digitales. Je suis passée d’animatrice de ma propre émission sur ma chaine à modératrice de débats en ligne, à maitresse de cérémonie, à responsable marketing et communication pour des marques.  Rien d’académique ne me prédisposait à un tel profil il n’y avait que ma conviction et la force de ma passion. À ca on va ajouter un cocktail de  recherches, de bons conseils et de consommation de contenus riches et une petite dose de mentor à distance.

Ce que je veux dire ce soir , c’est  que mon parcours est l’exemple parfait pour illustrer le thème de cette journée mondiale des droits de la femme qui est : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». On a besoin des femmes dans tous les secteurs, celui du digital n’est pas en reste, la créativité est notre et on fricotte avec  le multitasking  depuis. Ce n’est pas une illumination aujourd’hui ca le sera encore moins demain, la grande majorité qui ne le voit pas , refuse juste de le faire.

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Sorelle Foudjo